Description
Opéra en trois parties. Le livret puise ses archétypes dans les contes et légendes en les transposant dans un univers contemporain et universel. Ainsi en est-il du conte de la Belle et la Bête où l’héroïne n’a de cesse de vouloir rendre à son époux la pureté de sa jeunesse ou plus encore, la légende d’Orphée et d’Eurydice où, cette fois, c’est Eurydice qui part sauver Orphée des enfers. A l’image du fol amour d’Orphée, Madina, dans un même élan, part à la conquête des feux des ténèbres…
Un livret passé au peigne fin du compositeur
Pour un compositeur, le choix du livret est essentiel. C’est lui qui détermine l’orientation du texte musical et lui donne sens. Comment ne pas souhaiter donner une bouffée d’air frais, d’humanité, de lumière et d’espérance dans ce monde si perturbé ?
Mais cela suffit-il ? Non, encore faut-il qu’il puisse offrir une large palette d’émotions avec un lyrisme soutenu et des mises en perspective qui soutiennent le rythme de l’action ainsi que l’écriture musicale s’en trouve avant tout libre, sans contrainte, épousant le texte avec naturel, lui faisant ressortir toutes ses couleurs, atmosphères, contrastes, tensions, ses parts de rêves et cruelles réalités.
La structure du texte du livret offre un espace grandiose où alternent les chœurs (ceux de la foule en colère ou de la joie de la liberté retrouvée, ceux des esprits de la conscience, des anges, des moines, des marins, des infirmières,…) et des solistes : vous l’aurez deviné, la part des chœurs y est très importante tandis que le registre des voix solistes se voit élargi, le compositeur offrant en outre des instants de reprises ou de respirations lorsque le propos est trop intense, afin d’entraîner l’auditeur dans les soubassements de l’intrigue.